Insectes rampants
Punaises des lits
Les punaises, appartenant à l’ordre des Hétéroptères, se distinguent par leur régime alimentaire principalement axé sur la sève des végétaux. Bien que la plupart se nourrissent de cette substance, quelques familles se tournent vers d’autres arthropodes et le sang des vertébrés supérieurs.
Autrefois considérées comme éradiquées en Suisse, les punaises des lits connaissent actuellement une résurgence remarquable, surtout dans les zones urbaines.
Depuis 1990, leur présence s’est considérablement accrue dans les pays développés. Ce phénomène découle principalement des voyages touristiques, les punaises se dissimulant dans les bagages de retour de vacances. Les infestations dans les établissements hôteliers sont devenues très fréquentes.
Ces parasites affectionnent particulièrement les coutures des matelas et les sommiers pour se cacher, mais ils se plaisent également dans les recoins sombres comme les plinthes, les lattes de plancher, les tableaux, les peluches et les prises électriques.
Acariens
Acariens des oiseaux
DERMANYSSUS GALLINAE OU ORNITHONYSSUS SYLVIARUM
Se nourrissent de sang et peuvent parfois parasiter l’homme. On les trouve dans les nichoirs à oiseaux ou dans les nids d’oiseaux (pigeons par exemple).
Acariens du rat
ORNITHONYSSUS BACOTI
Se nourrissent également de sang et peuvent parasiter l’homme.
Aoûtat
NEOTROMBICULA AUTUMNALIS
Comme son nom l’indique, cet acarien crée des problèmes à la fin de l’été, particulièrement en août et septembre, et se manifeste par des piqûres désagréables aux endroits du corps où les habits frottent ou collent (taille sous la ceinture, zones des articulations, bas des mollets où collent les chaussettes, etc.
Ils pourraient être ramenés dans les habitations par les animaux de compagnie ou les personnes revenant du jardin. Bien que l’atmosphère y est trop sèche pour qu’ils puissent y survivre. Seul le stade larvaire (à 6 pattes) est parasite.
Acariens
Les tiques représentent un ordre dans la sous-classe des acariens. Ectoparasites de vertébrés, elles ne présentent souvent pas une spécificité marquée pour un hôte particulier.
La tique commune vit dans les forêts, buissons ou sous-bois, jusqu’à un mètre de hauteur. Elle se nourrit du sang des mammifères, oiseaux et reptiles, voire de l’humain si celui-ci passe à proximité.